Jil, en proximité avec la nature, est sensible aux mouvements qui l’animent, notamment à ceux du vent qui génèrent les vagues et l’écume des océans, qui sculptent et façonnent les reliefs des montagnes. Ainsi, est-elle sensible aux matières qu’elle n’hésite pas à utiliser dans ses œuvres, à l’image de l’argile ou du sable ; associées à la peinture, elles sont là pour suggérer la vie au travers d’éléments en apparence inertes. S’ensuit une dynamique extraordinaire qui sublime les composantes d’un monde débarrassé de toute présence humaine, revenu à ses valeurs premières. Des œuvres puissantes qui démontrent, s’il en était besoin, la force des choses, leur mouvance ainsi que la pérennité qui les caractérise. Des œuvres, toutes entre figuration et abstraction, qui se révèlent sources d’émotions esthétiques autant que pistes d’interrogations et de réflexion...